Le stresse peut être perçue comme une cause de déséquilibre émotionnel. Par expérience et pour avoir côtoyé des gens qui se nourrissent inconsciemment de colère ou frustration, ceci peut sembler difficile de bien gérer le stresse et son impact sur notre état émotionnel.
Alors, inspiré d’une conférence de la scientifique et conférencière Sonia Lupien dont j’ai assisté l’an dernier, j’ai décidé de creuser la question afin d’aider les gens dans mon entourage à s’outiller pour mieux s’auto-gérer.
Hormones bénéfiques du stresse pour réagir à un danger
La première chose dont j’ai retenu de la conférence est qu’une réaction physiologique au stresse commence lorsque les glandes surrénales signalent la sécrétion des hormones de stresse comme l’adrénaline et le cortisol. Ces hormones sont essentielles lorsque nous sommes en situation de survie. Par contre, pour le corps, il n’y a pas de différence si le stresseur est un danger réel à la vie ou seulement une atteinte à l’intégrité morale ou la personnalité (égo).
Le système barré en en mode survie
La deuxième chose que j’ai retenu est que la réaction physiologique à l’agent stresseur ne devrait durer que dans l’ordre de quelques minutes, sinon le système reste en mode survie. En mode survie, toute l’énergie du corps reste dirigée vers le danger (réel ou apparent) à l’extérieur de soi, et il en reste peu pour les fonctions de croissance et de réparation du corps. Ce qui veut dire que nous entrons dans un cercle vicieux où, sous l’influence d’hormones de stresse, nous sommes portées à mettre davantage notre attention sur l’agent stresseur et nous générons davantage de ces hormones.
Heureusement, il y a une solution pour sortir de ce cercle vicieux. La façon physiologique de stopper le signal de sécrétions d’hormones de stresse et retourner en mode nominal est d’indiquer physiquement aux glandes surrénales que tout est maintenant sans danger. Mais comment est-ce que ça se produit?
Comment puis-je signaler mon corps de quitter le mode survie pour retourner en mode normal?
Et bien, c’est par un mécanisme physiologique: lorsque le diaphragme se dilate suffisamment vers le bas, il exerce une pression sur les glandes surrénales qui reçoivent le signal de cesser de produire les hormones de stresse. En d’autres mots, lorsque nous prenons une grande respiration par le ventre, notre corps quitte le mode survie pour reprendre son mode normal de fonctionnement.
Prends de grandes respirations.
Selon les chercheurs, il y a quelques trucs simples pour signaler le corps à la détente et purger le système de l’excès d’hormones de stresse. Les voici:
Respirer profondément par le ventre, régulièrement
Faire de l’activité physique rythmée (gauche-droite) comme la marche ou le vélo
Rire de bon coeur
1. Respirer profondément par le ventre, régulièrement
Nous avons discuter de l’importance de prendre de grandes respirations. Alors pour nous encourager à respirer profondément, nous pouvons nous mettre à chanter, respirer, ou jouer de la musique.
2. Faire de l’activité physique rythmée (gauche-droite) comme la marche ou le vél0
Pour ce qui est de l’activité physique rythmée comme la marche, la course, la natation ou le vélo, les bienfaits sont multiples. Mais, selon les chercheurs, ce qui est le plus impressionnant dans ces activités c’est que notre coeur et nos deux hemispheres du cerveau se synchronisent en fréquence et en rayonnement magnétique. Et lorsque ceci se produit, nos neurones et nos cellules entre dans une plus grand niveau de cohérence entre elles: ils s’harmonisent. Ce qui n’est pas le cas lorsque nous sommes stressés.
3. Rire de bon coeur!
Pour ce qui est du rire, et bien ce n’est pas pour rien que c’est le propre de l’homme. Le rire est l’activité recommandé par excellence de toutes les traditions orientales pour vivre en santé et augmenter la longévité.
Alors, je vous invite à pratiquer ces trucs simples pour maintenir votre corps dans un mode de croissance et régénération. Heureusement, ces activités ont aussi les bienfaits de vous aider à mieux gérer vos émotions.
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