Il était une fois une femme toute menue qui avait un immense chien noir. Elle l’aimait tellement que le chien semblait faire partie intégrante de sa vie depuis toujours. Ils étaient inséparables. Bien que le chien avait une humeur capricieuse, elle aimait le promener en laisse dans son cartier. Par contre, elle n’était pas vraiment consciente que le chien était plus gros qu’elle et que ça prendrait probablement une grande force physique pour pouvoir le contrôler. Néanmoins, ils semblaient s’entendre et elle ne se privait pas pour le promener, jusqu’au jour où le chien devint de plus en plus susceptible au commentaires des passants qui le rendait agressif.
À chaque nouveau passant qui s’exprimait, le chien se mit à exploser de colère et à japper après le passant. La petite femme avait beau tirer de toute ses forces pour contrôler la bête mais la bête était devenu très aguerrit et se débattait avec davantage de vigueur. Elle se dit d’abord que c’était le problème du passant s’il excitait le chien et se faisait japper après. Cette manie qui était à l’origine déplaisante pour tous est soudainement devenu un réel problème, surtout pour la petite femme, lorsque le chien mordit sévèrement l’un des passants. Il a fallu en arriver à ce geste très grave pour que la femme réalise finalement que le chien contrôlait sa vie. Malgré tout, elle l’aimait toujours tellement qu’elle ne pouvait en aucune circonstance ni s’en départir ni se priver de la promenade en public.
Elle réalisa donc qu’elle avait seulement deux solutions pour gérer la situation. La première consistait à s’entrainer physiquement et se renforcer afin de pouvoir maintenir le mastodonte sous contrôle en toute circonstances. Avec volonté, la musculation soutenue pouvait en arriver à donner à la petite femme suffisamment de force pour contrôler son chien. Par contre, cette solution demandait un effort constant de vigilance afin d’être prêt à intervenir en toute circonstance. Et, même si elle était résolue à rester constamment alerte, la petite femme s’épuiserait quand même à se battre contre la force du mastodonte à chaque fois qu’une intervention serait requise.
L’autre solution consistait tout simplement à rééduquer son cher chien à ne plus réagir négativement aux passants. Ceci demandait plutôt de l’ouverture d’esprit, de la compréhension et de la patience, puisque changer un comportement indésirable demande un travail en profondeur. Néanmoins, en suivant la recette, cette approche était vraiment plus avantageuse que la musculation puisque il ne serait plus nécessaire de rester continuellement alerte et de contrôler le comportement impulsif.
Et il en fut ainsi. Avec courage, la petite femme a réussi à retrouver l’équilibre tout en conservant ses passions, avec son chien faisant partie intégrante de sa vie.
Quel est le lien avec nos émotions?
Dans notre réalité, le gros chien noir représente une émotion, une partie intégrante de notre être, que nous ne pouvons-nous départir mais devons apprendre à apprivoiser. Les réactions émotionnelles négatives sont comme ce chien qui réagit et mord les passants qui s’expriment.
Comme nous savons qu’une réaction émotionnelle négative que nous cultivons est davantage néfaste pour nous-même que pour les autres qui en subissent les contrecoups, nous avons 2 façons de nous maintenir en contrôle.
L’une est la volonté, la force de notre mental, à nous auto-réguler lorsque l’émotion survient. Cette façon est quelque-peu épuisante puisque nous devons investir notre propre énergie à réprimer cette pulsion en nous, mais requiert surtout une grande discipline pour s’observer continuellement et s’arrêter avant de s’autodétruire involontairement.
L’autre façon est de travailler directement sur la cause dans notre être, le schéma émotionnel, ce réflexe gravé dans notre conscience cellulaire menant à la réaction émotionnelle négative lors d’un banal stimuli extérieur, interprété négativement et menant à une réaction auto-destructive parfois exagérée et incontrôlée. Il faut bien prendre conscience que nous choisissons nous-même de nous complaire indéfiniment dans nos émotions, et ce, bien après que l’évènement ponctuel extérieur l’ait fait ressurgir. Purifier ces schémas émotionnels est tout-à-fait possible, mais requiert d’abord l’humilité de reconnaitre que nous sommes la propre cause de notre souffrance, puis le désir profond de vouloir changer, et le courage d’entreprendre une démarche sincère de réflexion, d’intériorisation, de pardon de soi et d’intégration cellulaire.
Je traite la cause fondamentale de ma réaction émotionnelle.
Pourquoi purifier nos schémas émotionnels?
C’est tout-à-fait naturel et parfaitement humain de vivre des émotions. Mais, lorsqu’on est las de souffrir dans notre cœur, le fait de purifier les schémas émotionnels profondément gravés dans notre conscience cellulaire permet de rééquilibrer nos champs magnétiques et d’apporter la Lumière Divine de l’Amour dans les recoins sombres de notre cœur afin de pleinement vivre dans la Joie. Les bénéfices en sont innombrables et inexplicables, il faut le vivre pour comprendre.
Je me pardonne, je suis humain.
La recette
Dans un état d’esprit calme, prendre une feuille blanche et transcrire à la main la réflexion personnelle qui suit, puis dormir avec jusqu’à ce que le changement souhaité se manifeste dans le quotidien. Recommencer l’exercice pour tous les schémas émotionnels indésirables, toujours en partant de celui qui a le plus besoin d’Amour, et ce, jusqu’à l’atteinte de la plénitude absolue. Le travail s’effectuera ainsi naturellement en profondeur au niveau de la conscience cellulaire pendant le sommeil. Le degré de succès est proportionnel à la sincérité de la démarche. Si vous en avez le courage, essayez-le, vous pourriez être émerveillés!
Lorsque je pense à [cet individus] qui se comportait de [cette façon], je me sentais [comme ceci] et j’éprouvais [ces émotions] qui me rendaient [comme cela];
Avec beaucoup d’humilité, je prends profondément conscience qu’une partie de moi désire sincèrement guérir de cette souffrance inutile que je m’inflige à moi-même;
Alors, j’honore et remercie [ces émotions] que j’éprouve puisqu’elles m’ont permis d’accroitre ma Conscience;
Je pardonne sincèrement à [cet individus] qui fait du mieux qu’il peut selon sa propre perception et compréhension de la Vie;
Je me pardonne sincèrement pour tous les tords infligés, et je pardonne aussi en profondeur à [ces émotions] et les relâche complètement et définitivement puisqu’elles ne servent plus mon plus grand bienêtre;
Je comble maintenant le vide dans mon cœur et dans toutes mes cellules en imaginant y entrer la Lumière Divine de l’Amour et la compassion;
Je choisi dorénavant de lâcher prise, d’accepter [cet individus] comme il est, et d’accueillir la Conscience Divine en moi afin vivre continuellement dans la Joie;
Finalement, je remercie et rends grâce à la Conscience Divine qui m’habite pour cette merveilleuse guérison en profondeur.
Qu'il en soit ainsi et ainsi il en est. Merci, merci, merci.
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